Les amis de l'église de Toulongergues Les amis de l'église de Toulongergues
Les amis de l'église de Toulongergues Bref historique


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Les amis de l'église de Toulongergues

Les amis de l'église de Toulongergues L'église préromane de Toulongergues...

Le village de Villeneuve possède un patrimoine architectural remarquable constitué de bâtiments, dont l'église de Toulongergues qui constitue l'élément le plus étonnant. Cette église préromane, datant du Xème siècle, a été érigée sur un cimetière Mérovingien. C'est la plus ancienne de l'Aveyron et pour les historiens du Haut Moyen-âge, elle présente un intérêt exceptionnel. Transformée en grange, et au bord de la ruine, elle est acquise par la commune en 1984, puis patiemment restaurée sous le contrôle des Batiments de France vérifiant le respect de l'architecture préromane : mûrs à angles arrondis, fenêtre en "trou de serrure"... Les murs du chœur sont partiellement décorés de fresques du XIème siècle, de sculpture de Saint Paul, de facture archaïque très rare.



Les amis de l'église de Toulongergues

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Les Amis de l'église de Toulongergues se sont constitués en association le 20 mai 2000, et depuis le 1ier juillet 2000, elle est ouverte au public : visite hebdomadaire avec un guide agréée du Syndicat d'Initiative de Villeneuve.




Les amis de l'église de Toulongergues

L'architecture extérieure :

  • Au premier abord, rien ne permet dans sa silhoutette de distinguer une église, toutefois, l'appareil mural offre une régularité inhabituelle par rapport aux bâtiments rustiques environnants. Les murs paraissent d'une hauteur surprenante, surtout en l'absence de contreforts. En s'approchant, on reconnaît le plan caractéristique des églises préromanes ; un choeur carré en retrait sur la nef avec la particularité d'avoir six angles externes (deux pour le premier, quatre pour la seconde), de forme arrondies. Ce type de construction propre aux maçons du causse privilégie le caractère défensif, à la manière des tours de défense qui sont plus difficile à attaquer que si elles sont de plan carré.

  • Les ouvertures sont rares dans ce grand coffre de pierre. La nef ne s'éclaire que par de minuscules fenêtres latérales, deux de chaque côté, couverte d'un arc monolithe en travertin et placées à une grande hauteur, selon la règle. Dans le mur méridional, la "porte des morts", aujourdh'ui bouchée, donnait accès au cimetière. Son arc légèrement outrepassé, fait de claveaux minces non taillés, est très en retrait par rapport à ses piédroits courts, et à faible écartement.

    C'est tout à fait là la disposition, comme l'a montré M. Marcel Durliat, des arcs de Saint-Michel de Sournia, en Roussillon, daté de la fin du xe siècle. Le portail occidental offrait un tracé identique, ainsi qu'en témoi-
    gnent les quelques éléments anciens épargnés par le
    remaniement du XVIIIe siècle.
    Les amis de l'église de Toulongergues Au-dessus de lui, mais décalée vers la droite, on remarque une porte semblable ouvrant, semble-t-il, sur le vide avant d'être murée. Son rôle demeure assez énigmatique. Faisait-elle communiquer une tribune installée au revers de la façade et, à l'extérieur, une galerie de bois à usage défensif, sorte de hourd contrôlant l'entrée de l'église?

    Les amis de l'église de Toulongergues

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Les amis de l'église de Toulongergues

L'architecture intérieure :

  • Au-dehors, l'édifice est d'une sobriété et d'un dépouillement poussés à l'extrême. A l'intérieur, la nef a toujours été dépourvue de voûte. Mais elle étonne par sa remarquable élévation : 7 m 6o depuis le niveau du sol primitif jusqu'à la crête des murs. Le choeur, lui, révèle dans son ordonnance et dans sa décoration une recherche assez exceptionnelle pour un édifice de cette époque, autant du moins que les
    navrantes mutilations dont il fit l'objet, permettent d'en juger. La voûte en berceau s'est écroulée, mais ses amorces subsistent, en retrait sur les murs latéraux.

  • De part et d'autre du choeur, on retrouve les habituelles arcades géminées, profondes d'une trentaine de centimètres. Curieusement, elles sont ici de largeur et même de hauteur inégales. Elles reposaient sur un soubassement au rebord mouluré par l'intermédiaire de colonnes. En vis-à-vis de l'arc triomphal, maintenant détruit, le mur de fond du sanctuaire s'ornait d'un grand arc de décharge
    retombant sur deux colonnettes de grès, dans les angles.

    L'existence de colonnes, surmontées de chapiteaux, est un cas unique parmi les églises préromanes du Rouergue, il faut le souligner. A l'intérieur de cet arc, s'ouvre un oculus récemment désobstrué et, au-dessous, une ou probablement deux fenêtres symétriques éclairant le choeur. Si le percement de la porte de grange (cf. ci-dessous, photos de l'église avant restauration), a beaucoup altéré cette belle
    disposition, elle demeure à peu près lisible dans sa
    partie inférieure où les deux colonnettes restent en
    place sur une hauteur de 1 m 20 environ.

    Les amis de l'église de Toulongergues

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Bibliographie : Extraits de l'ouvrage intitulé "ROUERGUE ROMAN" de Mr J.C. FAU, maire adjoint de Conques et Conservateur du Trésor.

Les amis de l'église de Toulongergues : Extrait musical en ouverture de ce site, "O magnum mysterium" de Francis Poulenc.


Ci-après, les autres pages du site. Les amis de l'église de Toulongergues


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